Alors que le Japon était militairement battu, les 6 et 9 août 1945, les villes d’Hiroshima et de Nagazaki subissent le feu nucléaire sur ordre du gouvernement américain. Des centaines de milliers de civils sont tués. Ce massacre n’est pas sans rappeler l’anéantissement de populations civiles au moyen de napalm (Dresde en est l’exemple le plus connu). D’un ton contrit, des « historiens » et des politiques osent expliquer et justifier (encore aujourd’hui!) que c’était la seule façon de faire plier le Japon pour mettre un terme à la 2ème guerre mondiale et ainsi éviter d’autres massacres.
Les recherches de l’universitaire américain, Gar Alperovitz, évoquent des motifs essentiellement politiques : battre l’URSS sur le fil en mettant le Japon à genoux et faire une démonstration de force (en expérimentant la bombe) au moment où les Russes s’apprêtaient à faire leur entrée sur le front du Pacifique. Voir l’article de D. Gozlan et les livres de Howard Zinn.
Hiroshima, Nagasaki : quand le feu nucléaire visait à ordonner le monde de David Gozlan
La Bombe. De l’inutilité des bombardements aériens (Lux, 2001) de Howard Zinn, l’auteur d’Une histoire populaire des États-Unis (Agone, 2002).
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