Le pape traque les homosexuels


L’Église catholique, après avoir mis à sa tête un pape Benoît XVI très conservateur, a choisi un pape qu’elle a présenté comme ouvert, progressiste mais qui s’avère un pape réactionnaire tout comme ses prédécesseurs, homophobe, misogyne et grossier. François, de son vrai nom Jorge Bergoglio, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient de se « lâcher » à nouveau.

Ce clown blanc est un adepte de saillies destinées à amuser les pauvres d’esprit et les triturés du cerveau. Il faut reconnaître que ce clown à la langue bien pendue et le verbe plutôt imagé.

Le 28 mai dernier, lors d’une allocution prononcée devant la conférence épiscopale italienne, il a qualifié les homosexuels de « fraciaggine » – ce qui signifie pédé en dialecte romain – et estimé qu’il ne fallait plus accueillir de « pédés » dans les séminaires italiens car il y en avait de trop. Ce 11 juin, il vient de récidiver dans la vulgarité en traitant les homosexuels à nouveau de « pédés ». Une prise de paroles qui rejoint celles de l’extrême-droite.

Le parcours de ce jésuite n’est pas franchement celui d’un humaniste. Nous n’aborderons pas ici ses faits et méfaits au service de la dictature en Argentine.

De sacrées casseroles vite oubliées qui valent leur pesant d’hosties. Jugez plutôt.

En 2010, déjà, Jorge Bergoglio avait déclaré que l’homosexualité était « un démon infiltré dans les âmes », et que les marches pour le mariage gay étaient un effet de « la main du diable ». Rien que ça ! Il n’a jamais cherché à faire évoluer la doctrine catholique qui continue à voir en l’homosexualité «  un désordre non conforme au plan de Dieu  ».

Le 26 août 2016, faisant mine d’ignorer que l’homosexualité n’est pas une maladie, il recommande le recours à la psychiatrie lorsque des parents constatent des penchants homosexuels dès l’enfance chez leurs enfants. Diantre ! Et pourquoi pas le bon vieux retour aux électro-chocs ?

On ne s’étonnera pas non plus qu’il se soit toujours farouchement opposé aux droits des femmes. Notamment à la contraception et à l’avortement qu’il place au même rang que l’infanticide et de faire remarquer qu’ « au siècle dernier, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour veiller à la pureté de la race. Aujourd’hui, nous faisons la même chose en gants blancs » !

A vomir !