Palestine : “À partir de combien de morts passe-t-on de l’indignation à l’indifférence ?”   Recently updated !


À l’heure où ces lignes sont écrites, l’horreur de la guerre en Palestine a franchi un nouveau cap, le bombardement des écoles. L’armée israélienne continue à bombarder les hôpitaux, les camps de réfugiés, mais depuis plusieurs semaines ce sont les écoles qui sont visées. Selon des informations, le bombardement de l’école Al-Tabai’een a fait des dizaines de morts (90) parmi lesquels des enfants dont les corps déchiquetés ont été retrouvés dans les décombres.

Selon les autorités Gazaoui, le nombre de morts se chiffrerait à près de 40 000 mais la revue médicale The Lancet estime que le nombre de morts à Gaza pourrait s’élever en réalité à 186 000. L’étude souligne que le nombre de morts est plus élevé car le bilan officiel ne tient pas compte de milliers de morts enfouis sous les décombres et de morts indirectes dus à la destruction d’installations sanitaires, de systèmes de distribution de vivres et d’autres infrastructures publiques.

C’est la barbarie de la guerre coloniale dans toute son horreur.

Un cap intolérable a été franchi qui a immédiatement déclenché de très nombreuses manifestations de protestation partout dans le monde. On a aussi assisté à un concert de déclarations hypocritement horrifiées (Ici) de tous ceux qui arment Israël et qui de ce fait permettent que de tels massacres soient commis. De son côté, la coalition religieuse de Tel-Aviv, devant le revirement momentané et tactique de ses amis fournisseurs d’armes, après avoir affirmé à la face du monde que cette attaque était dirigée contre le seul Hamas, a déclaré ensuite, comme à son habitude, que les frappes de l’armée, « la plus morale du monde », sur les écoles étaient des «  accidents tragiques » et qu’une enquête allait être ouverte ou que les écoles étaient utilisées par le Hamas à des fins militaires…

Combien faudra-t-il d’« accidents tragiques », commis par les dirigeants d’Israël pour que les dirigeants des puissances complices de cet État colonial et génocidaire cessent de lui livrer les armes et les munitions qui lui permettent d’accomplir ses crimes ?

Pour terminer ce billet d’humeur, comment oublier qu’à l’Est de l’Europe une guerre sanglante a lieu entre la Russie et l’Ukraine ? Guerre qui aurait déjà causé la mort de l’ordre de centaines de milliers de combattants de part et d’autre du front, sans compter les mutilés…

OPPOSONS-NOUS À LA GUERRE

GÉNÉRALISÉE QUI MENACE !

Il n’est jamais trop tôt pour s’opposer au pire. C’est le souhait de la Libre Pensée comme force de paix, comme composante de la résistance à la Guerre.

 

Taram